Publié le mars 13, 2018
Des vignes plus respectueuses de l’environnement

[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]Suite à une étude d’impact environnementale, treize vignerons de la Cave des Vins de Rabelais inscrits dans la démarche de certifications Agriconfiance et Vignerons en Développement Durable ont mis en place des plans d’actions pour préserver et favoriser la présence de la faune et de la flore dans leurs parcelles. Une opération, menée avec le soutien de la Fondation Lisea Biodiversité, qui répond à un double intérêt : un meilleur équilibre biologique et une amélioration de l’exploitation des parcelles par les vignerons

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Réduire l’empreinte écologique

La Cave des Vins de Rabelais est une société d’intérêt collectif agricole (SICA) regroupant une soixantaine de vignerons qui mettent en commun l’assemblage, l’élevage et la mise sur le marché de leur vin. Cette coopérative, dont la production s’élève à environ 15.000 hectolitres par an, s’inscrit dans un secteur particulièrement riche d’un point de vue environnemental. « En effet, les 250 hectares de parcelles des adhérents s’étalent à proximité de plusieurs zones Natura 2000 : Massif de Chinon, Puys du Chinonais, vallées de la Loire et de la Vienne », précise Marie Bahuau œnologue conseil, chargée de mission biodiversité à La Cave des Vins de Rabelais. Dans ce contexte en 2013, la coopérative s’est engagée dans une démarche de certification permettant de revendiquer les labels Agriconfiance et Vignerons en Développement Durable afin de réduire l’empreinte écologique de ses adhérents. Aujourd’hui 13 producteurs de la coopérative répondent à ces labels.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »6152″ img_size= »large » add_caption= »yes »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »6149″ img_size= »large » add_caption= »yes »][widget_margin][vc_single_image image= »6151″ img_size= »large » add_caption= »yes »][widget_margin][widget_slider layout= »`{`object Object`}` »][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »6150″][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »6153″][/widget_slider][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_column_text]

Permettre à la viticulture de mieux s’intégrer dans l’environnement

« Grâce à l’opportunité offerte par l’appel à projets de la Fondation Lisea Biodiversité lancé en 2014, la structure a souhaité aller plus loin dans la démarche environnementale en réalisant des actions de restauration de l’habitat et de continuités écologiques. L’objectif : permettre à la viticulture de mieux s’intégrer dans l’environnement. »

Cette opération s’est déroulée en deux phases. « La première a été de réaliser avec l’appui du CPIE Touraine Val de Loire et de la LPO un inventaire de la biodiversité dans les vignes. » Celle-ci portait sur les oiseaux, la flore, les orthoptères (criquets et sauterelles) et les chauves-souris. « Sur les 250 hectares de vignobles, 41 parcelles ont été choisies allant de Savigny-en-Véron à Crouzilles. Ce qui correspond au Val de Vienne. »[/vc_column_text][vc_column_text]

245 espèces inventoriées

Cet inventaire mené en 2015 a permis de faire état d’une importante biodiversité dans les vignes. Au total 242 espèces ont été identifiées dont 31 locales. L’inventaire avifaune a mis en évidence 42 espèces (huppe fasciée, alouette Lulu, Bruant Poyer, linotte mélodieuse…) ; celui de la flore 157 espèces, dont certaines protégées (Ornithopus compressus, Medigago minima, Ononis natrix, Artemisia campestris) ; celui des orthoptères, 22 espèces (un taux de présence important sur l’ensemble des parcelles, et 10 espèces différentes présentes pour les parcelles les plus colonisées) et celui des chiroptères, 16 espèces dont 100 % sont des espèces patrimoniales.

En fonction de cet inventaire, la seconde opération a été de définir, par parcelle, des préconisations d’aménagement ainsi que la mise en œuvre de pratiques simples pour augmenter la biodiversité sur les parcelles et créer des continuités écologiques. Actions qui ont été réalisées sur l’année 2017.[/vc_column_text][widget_margin][vc_column_text]

Une gestion différenciée des espaces

En ce qui concerne les pratiques culturales, des mesures ont été prises sur la gestion différenciée des espaces notamment en ce qui concerne la tonte :  tontes plus hautes, fauches limitées entre les inter-rangs ou absence d’intervention dans les zones périphériques, « ce qui permet de créer des zones corridors ».

En matière d’aménagement plusieurs réalisations ont vu le jour : pose de 13 hôtels à insectes et de 2 nichoirs à chauve-souris, plantations de 38 arbres (chênes, amandiers, cormiers, cerisiers…), réalisation de murets pour les insectes et les rongeurs. Et pour la préservation des huppes fasciées, qui nichent dans des arbres creux, « de plus en plus rares sur le territoire », 13 nichoirs ont été installés.

« Il est encore un peu tôt pour faire un constat sur l’impact de ces mesures mais il est évident que le bénéfice vaudra autant pour les exploitants que pour l’environnement. Pour ces derniers, c’est une diminution des coûts et un gain de temps, par moins de passages dans les vignes. Quant à l’environnement, en favorisant la biodiversité, des nouvelles espèces devraient apparaître dans le vignoble qui constitueront un cortège équilibré de prédateurs pour contrecarrer les effets des espèces ravageuses. »

D’ici deux ou trois ans un nouvel inventaire faunistique devrait être réalisé pour évaluer les bienfaits du dispositif. « D’ici là, on espère que notre initiative va encourager d’autres vignerons de la coopérative à adopter ces principes environnementaux et qu’il y aura un effet boule de neige chez les autres vignobles », conclut Marie Bahuau.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]