Publié le janvier 18, 2017
Mieux connaître la Lamproie marine pour mieux la protéger

[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]En 2014 et 2015, l’association Loire Grands Migrateurs, LOGRAMI, a réalisé pour la première fois une étude sur les juvéniles de lamproies marines sur le bassin de la Vienne. Soutenue par la Fondation LISEA Biodiversité, elle a permis de mieux connaître l’espèce et de sensibiliser les gestionnaires des cours d’eau à la protéger. L’étude a été poursuivie en 2016 et va être pérennisée en 2017 dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]

La Vienne et ses affluents, un bassin privilégié de la lamproie marine

La lamproie marine est un poisson migrateur qui grandit en mer, au large des côtes, durant 1 à 3 ans. Elle revient ensuite en eau douce pour se reproduire. La Vienne et ses affluents constituent un bassin privilégié pour cette espèce. Ces cours d’eau accueillent actuellement l’une des plus importantes populations européennes.

Angéline Sénécal, Chargée de programme au sein de LOGRAMI, une association créée en 1989 dont la finalité est d’apporter une aide à la gestion des poissons grands migrateurs sur le bassin de La Loire, souligne que :

« Si depuis 1999, nous avons une bonne connaissance de la population de géniteurs qui remontent la Vienne et la Creuse car des stations de comptage ont été installées à leurs entrées (à Châtellerault pour la Vienne et à Descartes pour la Creuse), nous n’avions par contre aucune information sur la phase juvénile qui est pourtant un indicateur essentiel de l’état d’une population »

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Mieux connaître l’état de la population

Les juvéniles de lamproie, appelées aussi les ammocètes, restent 5 à 7 ans dans ces rivières. Pour Angélique Sénécal « Il était donc important de connaître l’état de la population durant cette période de chaque classe d’âge. Il peut arriver qu’il en manque une pour des raisons environnementales naturelles comme une crue importante, par exemple. Par contre, si plusieurs classes d’âges sont décimées, il est essentiel d’en connaître l’origine – facteurs environnementaux, activités humaines… – car l’impact peut être énorme sur les populations futures. Le but étant aussi d’alerter les différents organismes gestionnaires concernés comme  ONEMA*, la DREAL*, les syndicats de rivière… »

C’est donc tout l’intérêt de cette étude qui a été menée sur deux ans avec le soutien de la Fondation LISEA Biodiversité (36 000 €) : Comprendre le développement de l’ammocète, mieux connaître son habitat, pour pouvoir ainsi mieux la protéger.

* ONEMA, Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques ; DREAL, Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement

[/vc_column_text][widget_quote display= »default » quote= »Cette action va ainsi être pérennisée dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature 2017, l’aide de la Fondation a été essentielle, notamment en nous donnant la possibilité d’anticiper l’étude de quelques années. » name= »Aurore Baisez » function= »Directrice de LOGRAMI »][vc_column_text]

Poursuivre l’étude dans la durée

Concrètement l’étude a porté sur du comptage de juvéniles en effectuant des  pêches sur différents secteurs favorables à leur croissance, notamment des zones sablo-limoneuses, choisies en fonction de leur proximité avec des zones de reproduction. La technique utilisée est la pêche électrique, un moyen de piégeage inoffensif pour l’animal. « L’analyse des tailles a fait ressortir la présence de cinq générations avec une densité de population plutôt bonne. Leur présence est le reflet d’un milieu particulièrement propice : une bonne qualité de l’eau, une activité humaine peu intense… Maintenant, l’intérêt est de poursuivre cette étude dans la durée pour avoir une bonne visibilité sur l’ensemble de la population. »
Ce qui va être le cas. Grâce à cette étude, LOGRAMI a fait la preuve de l’intérêt de ce suivi et de sa capacité à mobiliser un réseau.

Sensibiliser pour mieux protéger

En outre, elle a permis d’aller plus loin dans la démarche. « En effet, grâce aux fonds accordés nous avons pu mener une action de sensibilisation avec l’édition d’une plaquette qui a été distribuée à tous les gestionnaires concernés. Aujourd’hui nous constatons, qu’il y a une prise en compte de l’espèce et de son milieu de la part de ces derniers avant d’engager des opérations d’aménagements », conclut Angéline Sénécal.[/vc_column_text][widget_margin][vc_column_text]Plus d’informations sur http://www.logrami.fr[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]